TOXINS 2024 : les résultats de l’étude AboLiSh d’Ipsen démontrent le bénéfice clinique significatif de l’utilisation de techniques de guidage d’injection dans le traitement de la spasticité par abobotulinumtoxinA.
- L’étude AboLiSh est la première étude mondiale à démontrer le bénéfice clinique de l’utilisation de techniques de guidage d’injection dans l’atteinte des objectifs des patients.
- Les analyses des données de l’étude ont révélé que les patients traités par Dysport® (abobotulinumtoxinA) à l’aide de techniques de guidage d’injection ont presque trois fois plus de chances d’atteindre leurs objectifs globalement.
- D’après l’étude, près d’un clinicien sur quatre n’utilise aucune technique de guidage d’injection lors de l’administration de l’abobotulinumtoxinA.
PARIS, FRANCE, le 19 janvier 2024 – Ipsen (Euronext: IPN; ADR: IPSEY) a annoncé aujourd’hui les principaux résultats de son étude en vie réelle AboLiSh (NCT04050527), présentés lors de la 7e édition de la conférence internationale TOXINS à Berlin, en Allemagne. L’étude consistait à évaluer l’utilisation et l’efficacité de Dysport® (abobotulinumtoxinA) chez des personnes atteintes de spasticité des membres inférieurs. Les analyses ont révélé que les techniques de guidage d’injection contribuent de manière significative à améliorer les résultats et l’atteinte des objectifs des patients.
AboLiSh était une étude prospective observationnelle de 16 mois dont le critère principal d’évaluation était l’atteinte des objectifs, mesurés par le score T Goal Attainment Scaling-Leg (LegA), basé sur des données individuelles. Les premiers résultats ont démontré une amélioration statistiquement significative de l’atteinte des objectifs de rééducation dans les cas où les médecins utilisaient une ou plusieurs techniques de guidage combinées (par exemple l’échographie, l’électrostimulation et/ou l’électromyographie) pour administrer le premier cycle de traitement aux patients, par rapport à ceux recevant un traitement sans techniques de guidage. Les patients qui ont reçu des injections d’abobotulinumtoxinA (AboBoNT) à l’aide d’une technique de guidage d’injection étaient près de trois fois (2,7x) plus susceptibles d’atteindre leurs objectifs de rééducation globalement.
L’étude AboLiSh, dans laquelle 430 patients de 9 pays d’Europe, d’Amériques, d’Australie et de Russie ont été évalués, a révélé que même si la majorité des cliniciens utilisent déjà des techniques de guidage, près d’un clinicien sur quatre (23 %) administrait l’AboBoNT sans être guidé, un ratio qui était associé à des chiffres inférieurs d’atteinte des objectifs ainsi que de possibles répercussions négatives, notamment sur l’observance des patients aux injections de neurotoxines.
« Ces résultats mettent en évidence un manque de cohérence dans la manière dont le traitement est administré aux patients à ce jour. Ils soulignent également l’importance d’utiliser des données en vie réelle pour éclairer la pratique clinique, » a déclaré le Dr Alberto Esquenazi, MD, Director Gait & Motion Analysis Laboratory chez Jefferson Moss-Magee Rehabilitation à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). « Il est essentiel que nous utilisions systématiquement nos compétences en évaluation clinique et les outils de guidage d’injection dont nous disposons pour nous assurer que les patients atteignent leurs objectifs et que leur traitement est optimal. »
Ipsen est fermement résolu à continuer d’améliorer la prise en charge des personnes vivant avec la spasticité. Les résultats de l’étude viendront étayer les travaux en cours du Groupe en appui de la formation des cliniciens sur l’utilisation d’injections de neurotoxines pour le traitement de la spasticité.
« Nous voulons apporter notre contribution pour garantir que les personnes traitées par Dysport ont accès aux meilleurs soins et ont toutes les chances d’atteindre leurs objectifs, » a déclaré Sandra Silvestri, Directrice Médicale d’Ipsen. « Pour y parvenir, nous allons considérablement élargir notre programme Ixcellence destiné aux spécialistes en neurologie et en rééducation, et ce dès 2024. Notre programme s’appuiera sur notre réseau mondial de formateurs experts pour dispenser une formation poussée et assurer un transfert de connaissances sur un large éventail de techniques essentielles à l’amélioration des résultats chez les patients atteints de spasticité après un AVC, y compris l’anatomie, l’échographie et l’établissement d’objectifs. »
Les cliniciens qui ont participé à l’étude n’ont pas reçu de protocole d’utilisation des techniques de guidage leur permettant de traiter les patients conformément à leur pratique habituelle. Les résultats ont été calculés à l’aide d’un score T cumulé Goal Attainment Scaling-Leg (LegA) (moyenne). Ce score mesurait, pour chaque patient, les difficultés de mobilisation passive et active des muscles après une intervention thérapeutique, selon les cycles de traitement. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été observé durant l’essai.
FIN
À propos de l’étude AboLiSh
L’étude AboLiSH (NCT04050527) est une étude observationnelle clinique, prospective, longitudinale, menée en vie réelle à l’échelle mondiale. L’objectif de cette étude est d’évaluer de façon longitudinale l’atteinte d’objectifs individuels, liés à la fonction du membre inférieur après une ou plusieurs injections d’abobotulinumtoxinA, pendant 16 mois, dans un contexte clinique réel.
À propos de la spasticité
On estime que la spasticité touche plus de 12 millions de personnes dans le monde.1 C’est une maladie dans laquelle certains muscles sont contractés en permanence, provoquant une raideur ou une tension des muscles qui peut perturber la mobilité, la parole et la démarche.2–3 La spasticité est généralement due à des lésions de la partie du cerveau ou de la moelle épinière qui commande les mouvements volontaires2. Ces lésions provoquent un changement dans l’équilibre des signaux entre le système nerveux et les muscles, ce qui entraîne une activité musculaire accrue. La spasticité peut avoir plusieurs causes, notamment une atteinte médullaire, une sclérose en plaques, une paralysie cérébrale, un accident vasculaire cérébral, un traumatisme cérébral ou crânien et des maladies métaboliques.3 La spasticité concerne environ 34 % des personnes survivant à un accident vasculaire cérébral dans un délai de 18 mois.4
À propos de Dysport
Dysport® (abobotulinumtoxinA) est une forme injectable de la neurotoxine botulique de type A (BoNT-A), substance provenant de la bactérie Clostridium produisant la BoNT-A qui bloque la transmission efficace des impulsions nerveuses et réduit ainsi les contractions musculaires. Le produit est fourni sous la forme d’une poudre lyophilisée. L’abobotulinumtoxinA bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché dans plus de 90 pays, de plus de 30 ans d’expérience clinique, et a déjà été prescrit à 6 millions de patients.
Les recommandations relatives à l’utilisation de Dysport sont détaillées dans le Résumé des caractéristiques du produit (SmPC) pour la poudre Dysport (300 unités) et la poudre Dysport (500 unités) ainsi que dans les Informations de prescription (IP) aux États-Unis.
REMARQUE : Les étiquettes Dysport® et les indications approuvées peuvent varier d’un pays à l’autre.
À propos d’Ipsen
Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les patients dans trois domaines thérapeutiques : l’Oncologie, les Maladies Rares et les Neurosciences.
Notre portefeuille de produits en R&D s’appuie sur l’innovation externe et sur près de 100 ans d’expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus de 100 pays.
Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux Etats-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d’informations, consultez ipsen.com
Contacts Ipsen
- Charlotte Davies | +44 (0) 7514 728359 | Charlotte.Davies@ipsen.com
- Sandra Hobson | + 447823661957 | Sandra.Hobson@bcw-global.com
Avertissements et/ou déclarations prospectives
Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans ce communiqué sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles de la Direction d’Ipsen. Ces déclarations et objectifs dépendent de risques et d’incertitudes connus ou non qui peuvent entraîner une divergence significative entre les résultats, performances ou événements effectifs et ceux envisagés dans ce communiqué De tels risques et imprévus pourraient affecter la capacité d’Ipsen à atteindre ses objectifs financiers, lesquels reposent sur des hypothèses raisonnables quant aux conditions macroéconomiques à venir formulées d’après les informations disponibles à ce jour. L’utilisation des termes « croit », « envisage » et « prévoit » ou d’expressions similaires a pour but d’identifier des énoncés prospectifs, notamment les attentes d’Ipsen quant à des événements futurs tels que les soumissions et décisions réglementaires. De plus, les objectifs mentionnés dans ce document sont établis sans tenir compte d’éventuelles opérations futures de croissance externe qui pourraient venir modifier tous ces paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées sur des données et hypothèses considérées comme raisonnables par Ipsen, et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se produire à l’avenir et dont certains échappent au contrôle du Groupe, et non pas exclusivement de données historiques. Les résultats réels pourraient s’avérer substantiellement différents de ces objectifs compte tenu de la matérialisation de certains risques ou incertitudes, et notamment qu’un nouveau médicament peut paraître prometteur au cours d’une phase préparatoire de développement ou après des essais cliniques, mais n’être jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs commerciaux, notamment pour des raisons réglementaires ou concurrentielles. Ipsen doit ou peut avoir à faire face à la concurrence de produits génériques, qui pourrait se traduire par des pertes de parts de marché. En outre, le processus de recherche et développement comprend plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est important qu’Ipsen ne parvienne pas à atteindre ses objectifs et qu’il soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un médicament dans lequel il a investi des sommes significatives. Aussi, Ipsen ne peut être certain que des résultats favorables obtenus lors des essais précliniques seront confirmés ultérieurement lors des essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du médicament concerné. Il ne saurait être garanti qu’un médicament recevra les approbations réglementaires nécessaires ou qu’il atteindra ses objectifs commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si certains risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et incertitudes comprennent, sans toutefois s’y limiter, la situation générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques généraux, y compris les fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change ; l’incidence de la réglementation de l’industrie pharmaceutique et de la législation en matière de santé ; les tendances mondiales vers une plus grande maîtrise des coûts de santé ; les avancées technologiques, les nouveaux médicaments et les brevets obtenus par la concurrence ; les problèmes inhérents au développement de nouveaux médicaments, notamment l’obtention d’une homologation ; la capacité d’Ipsen à prévoir avec précision les futures conditions du marché ; les difficultés ou délais de production ; l’instabilité financière de l’économie internationale et le risque souverain ; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets d’Ipsen et d’autres protections concernant les médicaments novateurs ; et le risque de litiges, notamment des litiges en matière de brevets ou des recours réglementaires. Ipsen dépend également de tierces parties pour le développement et la commercialisation de ses médicaments, ce qui peut donner lieu à des redevances substantielles ; en outre ces partenaires pourraient agir de manière à nuire aux activités d’Ipsen ainsi qu’à ses résultats financiers. Ipsen ne peut être certain que ses partenaires tiendront leurs engagements. À ce titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces accords. Une défaillance d’un de ses partenaires pourrait engendrer une baisse imprévue de revenus pour Ipsen. De telles situations pourraient avoir un impact négatif sur l’activité d’Ipsen, sa situation financière ou ses résultats. Sous réserve des dispositions légales en vigueur, Ipsen ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les énoncés prospectifs ou objectifs visés dans le présent communiqué afin de refléter des changements qui viendraient affecter les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur lesquels ces énoncés se fondent. L’activité d’Ipsen est soumise à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents d’information enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers. Les risques et incertitudes présentés ne sont pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et le lecteur est invité à prendre connaissance de la dernière édition du Document d’enregistrement universel d’Ipsen, disponible sur ipsen.com.
1 John Hopkins Medicine. Spasticity. Accessed: December 2020. Available at: https://www.hopkinsmedicine.org/health/conditions-and-diseases/spasticity. Accessed December 2020.
2 American Association of Neurological Surgeons. Spasticity. Available at: https://www.aans.org/Patients/Neurosurgical-Conditions-and-Treatments/Spasticity. Accessed December 2020
3 American Association of Neurological Surgeons. Movement Disorders. Available at: https://www.aans.org/Patients/Neurosurgical-Conditions-and-Treatments/Movement-Disorders. Accessed December 2020.
4 Kuo C. Post-stroke Spasticity: A review of epidemiology, pathophysiology, and treatments. Int J Gerontol 2018;12:280-284.
Pièce jointe